Ils ont choisi de vivre sans voiture

Publié le par vivire-sans-voiture.over-blog.com

Sourcehttp://www.leparisien.fr/beaumont-les-nonains-60390/ils-ont-choisi-de-vivre-sans-voiture-24-04-2012-1969584.php 

 

«Pour rien au monde, je ne reviendrais en arrière. » Frédéric Schneider, 46 ans, père de deux enfants, a laissé sa voiture au garage. Depuis un an et demi, il tient bon. Pas de rétropédalage. Son vélo l'accompagne au travail, dans la vie quotidienne et, bien sûr, en vacances. Plus exactement, ses vélos. Pour se rendre à son bureau de Bornel, ce Nogentais enfourche un VTT qu'il combine avec le train. En revanche, quand il doit aller voir des clients à Paris, il sort un modèle coréen pliant. Mais ce qui le singularise surtout, c'est son deux-roues du week-end : un biporteur importé de Hollande qui étonne et détonne dans le paysage creillois. Le vélo est flanqué d'une carriole sur l'avant où prennent place, sur une petite banquette, ses enfants et les provisions. « Depuis, ils adorent faire les courses. Avec la voiture, ça les enquiquinait. » C'est en plein hiver que ce responsable d'un bureau d'études a pris la décision de larguer sa voiture. « Je n'étais pas à mon rythme. Il y avait beaucoup de dépassements dangereux. Plusieurs fois, je l'ai échappé belle. Et puis le verglas n'arrangeait rien », explique Frédéric. Paré d'une casquette, de cache-oreilles et de vêtements en polaire, il donne le premier coup de pédale, tous les matins à 5h41. Trente kilomètres le séparent de son travail. « En dix minutes, je suis à la gare. Je n'ai pas de pare-brise à gratter et jamais de bouchons », s'amuse-t-il. Il accroche son deux-roues dans le TER et descend à Persan-Beaumont (95). Eté comme hiver. « Et même si je rate la correspondance pour Beauvais, ce n'est pas un drame. » Le bilan est largement positif. « Je dois perdre un quart d'heure. Mais je suis beaucoup moins stressé. » Dans le milieu professionnel de Gabriel, Creillois de 35 ans, son vélo est même une carte maîtresse. Conseiller en formation, il travaille beaucoup avec les collectivités locales. « Quand j'arrive à vélo, les élus ont tout de suite un a priori favorable. Ils sont assez branchés développement durable. » Armé de son Dahon pliant et d'un smartphone, il part aussi à l'assaut de la région parisienne. Jusque dans les Yvelines. « A partir d'une gare RER, on peut aller partout à vélo sans se fatiguer », assure-t-il, ajoutant : « Dans les transports en commun, mon vélo n'est pas plus encombrant qu'une valise et cela attire la sympathie des voyageurs. » L'argument écologique pèse dans ce choix de vie. Même si tous deux se défendent d'être des militants forcenés. « Si c'était trop contraignant, j'arrêterais », assure Gabriel. Mais, admet Frédéric : « C'est disproportionné de mobiliser toute l'énergie d'une voiture pour transporter une seule personne. » Ils avaient déjà adopté la vélo-attitude avant l'envolée des prix du carburant. Aujourd'hui plus que jamais, ils sont confortés dans leur choix. « Je n'ai pas fait le plein depuis le mois d'août », sourit le Nogentais. Et pour les vacances, la famille met le cap, comme par hasard, sur la Hollande.

 

Le Parisien

Cet article a été publié dans la rubrique Beaumont-les-Nonains

 


autres sources :

http://carfree.free.fr/index.php/2012/09/25/la-famille-schneider-laisse-la-voiture-a-la-casse/

 

http://www.franceinfo.fr/societe/cinq-jours-a-la-une/la-famille-schneider-laisse-la-voiture-au-garage-741151-2012-09-17

 

 

 

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.. Je me retrouve dans cette histoire.

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